40 ans, un tournant
Est-ce l'âge de la raison ? Rien ne permet de l'affirmer. Celui de la sagesse, alors ? Ça se pourrait bien. Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que Cartman, récent quarantenaire, est bien moins dissipé que par le passé : ça y est, il mûri ! Son discours s'adresse aux jeunes vieux tout comme aux vieux jeunes de son âge, et il ne peut pas les toucher plus facilement qu'en leur partageant des souvenirs communs d'une période pas si lointaine que ça. Pas de doute, c'est ce que l'on appelle la nostalgie et oui oui, il est bien tombé dedans, lui qui, dans ce premier one-man show, fait d'ailleurs oublier son sobriquet pour ne rappeler que son vrai prénom, Nicolas : quand authenticité rime avec simplicité...
Les thèmes abordés font preuve d'un peu plus de subtilité que celle qu'on aurait pu lui prêter, même si, inévitablement, il faut passer par une phase de Sébastien Patoche, qui n'a pas été étranger à sa célébrité. Une fois l'hommage rendu à son personnage de fiction, il reste à savoir comment l'humoriste se renouvellera, lui qui ne fait plus partie d'aucune troupe et ne peut donc dorénavant compter que sur lui, jour après jour, du morning au soir.
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