Le genre d'histoire que l'on aime
Dans l'amour, il y a de la joie, il y a de la haine. Il y a des larmes de bonheur, il y a des pleurs de douleur.
Alexis Michalik, qu'il ne convient désormais plus de présenter avec la prouesse d'avoir simultanément ses cinq pièces à l'affiche, sait créer ces émotions. Il sait jouer avec. Il sait les pousser jusqu'à leurs limites. Les plus extrêmes.
Dans cette nouvelle composition, absolument moderne et traitant d'un thème résolument actuel, le spectateur plonge dans une ambiance réaliste et traverse, ou plutôt subit une série de sensations fortes, incontrôlables. Oh oui, il pleure. Il rit, aussi. Tel un surfeur essayant de prendre une vague, puis une autre, sur une mer agitée, il ne fait qu'osciller entre les deux. Combien de fois ? Plus que le nombre de mouchoirs qu'un petit paquet peut contenir.
Si le sujet diffère des précédents, les clés du succès restent les mêmes : l'écriture, le rythme, la mise en scène et, bien sûr, le casting. Originalité appréciable, l'auteur-acteur, au rôle d'anti-héros, y participe lui-même, entouré de trois femmes et d'une petite fille, toutes plus éblouissantes les unes que les autres.
Nul doute que les cinquante représentations exceptionnelles laisseront place à de nombreuses autres, et peut-être même bien plus. En revanche, pas forcément avec la même figure masculine, qu'il faut donc se hâter d'aller applaudir.
Celui qui est touché par la grâce et transforme en or tout ce qu'il touche lui-même a encore frappé. C'est en tout cas un bien beau lingot qu'il sert une nouvelle fois sur un plateau d'argent. Si celui-ci n'a pas d'odeur, il sent pourtant bon l'amour. Et cette pièce exceptionnelle, il y a de quoi aimer la sentir et la ressentir !
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