Claude Brasseur

Claude Brasseur, le cinéma au cœur

Fils de Pierre Brasseur et Odette Joyeux, tous deux comédiens, Claude Brasseur a baigné très tôt dans le monde des arts et de la culture. L'identité même de son parrain, l'immense écrivain Ernest Hemingway, semblait prédestiner le jeune homme à un destin à part. Après avoir suivi des cours au Conservatoire, c'est donc logiquement que Claude Brasseur se lance dans une carrière théâtrale en 1953. Trois ans plus tard, il fait ses grands débuts au cinéma dans "Rencontre à Paris". Rapidement, il est remarqué et tourne avec des réalisateurs de renoms comme Costa-Gavras, Godard, Melville, etc. Auprès du grand public, la consécration vient plus tardivement, avec la série télévisée "Vidoc" diffusée de 1971 à 1974. Un énorme succès qui permet à Claude Brasseur d'être connu de tous.

La suite de sa carrière est particulièrement riche, avec plus de 90 films à son actif, sans compter plusieurs téléfilms et pièces de théâtre. Père de Sophie Marceau dans "La Boum" il alterne les films comiques avec des rôles beaucoup plus dramatiques. En 1976, son interprétation dans "Un éléphant, ça trompe énormément" lui vaut le César du meilleur second rôle. En 1980, il obtient même la récompense suprême du cinéma français avec le César du meilleur acteur pour le film "La Guerre des polices" de Robin Davis. Claude Brasseur s'est également distingué dans le sport automobile en remportant le rallye Paris-Dakar en 1983, en tant que copilote de Jacky Ickx.