Jean-Claude Dreyfus

Jean-Claude Dreyfus, du cabaret au grand écran

Le monde de la scène, Jean-Claude Dreyfus le côtoie d’abord à l’adolescence dans les cabarets, en tant que magicien ou travesti, notamment dans la revue <i>La Grande Eugène</i>. Il prend néanmoins des cours de comédie à côté, ce qui lui servira à entamer une carrière cinématographique et théâtrale dès les années 70. Il débute en 1973 avec la comédie de Michel Audiard, <i>Comment réussir quand on est con et pleurnichard</i>. Jean-Claude Dreyfus enchaîne alors les projets, que cela soit derrière la caméra ou sur les planches. Il joue avec des grands acteurs et réalisateurs français, comme Belmondo (dans <i>Le Marginal</i> en 1983). Mais c’est réellement dans les années 1990 que sa carrière va prendre un tournant important.

Il va en effet jouer deux fois sous la houlette de Jean-Pierre Jeunet, pour les longs-métrages <i>Delicatessen</i> en 1990 et <i>La Cité des Enfants Perdus</i> en 1994. Fort d’une nouvelle reconnaissance, il est même choisi pour toute une campagne publicitaire pour les plats de la marque Marie. Il retrouve Jean-Pierre Jeunet en 2004, pour <i>Un long dimanche de fiançailles</i>, avec Audrey Tautou. Et entre-temps, Jean-Claude Dreyfus a été bien occupé. On a pu le voir au cinéma dans <i>L’Anglaise et le Duc</i> d’Éric Rohmer (2001), pour ne citer qu’un exemple. On le retrouvera dans <i>Deux Frères</i> de Jean-Jacques Annaud, en 2004, avant qu’il ne s’éloigne un peu du cinéma. Il y reviendra dès 2006, sans pour autant lâcher le théâtre. Il recevra même un Molière en 2010, pour son rôle dans la pièce <i>Un Mardi à Monoprix</i>.