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LE COMTE DE BOUDERBALA (Le République)
Informations
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Durée
1 heure 25 minutes
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Adresse
LE REPUBLIQUE
Paris 75003 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
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Durée
1 heure 25 minutes
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Adresse
LE REPUBLIQUE
Paris 75003 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
Présentation
De sa carrière de basketteur professionnel aux Etats Unis à son expérience de prof en Zep et son passage dans le monde du Slam, Il nous emmène dans son univers drôle, incisif et percutant avec ses anecdotes et ses réflexions sur notre monde.
Complet depuis 6 ans à Paris, vedette des comedy club à New-York, Sami dit le Comte de Bouderbala joue les prolongations.
Le Comte de Bouderbala affirme sa réputation en tant que maître dans l'art du Stand Up.
Le comte de Bouderbala, roi du stand-up
Ne vous y trompez pas : Bouderbala n'est pas le nom d'une contrée lointaine. Ce mot signifie guenilles ou haillons en arabe. Le comte de Bouderbala ne porte ni perruque ni manteau de soie. Il se définit comme "le comte des désargentés" et l'humour est son royaume. Mais qui est donc ce prince de la scène, à l'humour cynique, qui se moque de tout et de lui en premier lieu ?
Sami Ameziane, de son vrai nom, a connu plusieurs vies avant de se lancer dans le stand-up. Il nourrit d'abord des rêves de basketteur professionnel et se rend aux États-Unis pour les concrétiser. Dans le même temps, il obtient un diplôme à la Buisness School. Mais à l'heure de choisir, Sami Ameziane se tournera vers... la comédie ! De retour dans l'Hexagone, il intègre le Jamel Comedy Club puis traduit son spectacle en anglais et s'envole de nouveau vers les USA. Il prend d'assaut les scènes new-yorkaises et les plus fameux comedy club de la grosse pomme lui ouvrent leurs portes. Le comte de Bouderbala traverse une nouvelle fois l'Atlantique pour nous offrir ses histoires cinglantes et drôles.
Le succès est au rendez-vous. Selon les Inrockuptibles, il s'agit du "meilleur plan pour se marrer" qu'il faut aller voir sans tarder selon le Canard enchaîné. Et les critiques positives continuent. Le magazine Elle salue un spectacle d'où l'on ressort avec "l'impression d'avoir goûté à ce qu'on cherchait depuis longtemps" et le Nouvel Obs parle "d'une merveille de drôlerie".
A partir du 30 septembre 2016, découvrez le second spectacle du Comte de Bouderbala au Théâtre du Gymnase : cliquez ici
Salle climatisée
Photos & Vidéos
Distribution LE COMTE DE BOUDERBALA (Le République)
- Sami Ameziane, Le Comte de Bouderbala : Comédien
LE COMTE DE BOUDERBALA (Le République) - Avis des spectateurs (390)
Rédiger Un Avisnonette - 04/08/2023
Helena - 21/10/2016
pier - 30/09/2016
Wattman - 24/08/2016
JMC - 24/08/2016
Ticketac en parle
Ticketac : Vous avez un parcours très intéressant fait notamment d'allers-retours entre les Etats-Unis et la France. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette influence américaine ?
Le Comte de Bouderbala / Sami Ameziane : J'ai fait de la scène aux Etats-Unis, mais ce n'était pas vraiment du stand-up. C'était du slam stand-up. Via le french club de l'université du Connecticut, j'avais commencé à écrire des petits textes drôles, en anglais. J'ai vraiment commencé la scène en 2003 en France avec le slam. Que des textes de dépressif, deep, lugubres, horribles. J'ai découvert le slam grâce à un pote, Jacky Ido, qui m'a emmené à la rencontre de ces types qui disent des textes, qui jouent, qui font des trucs un peu chelous ; il y a des bons, des mauvais, du très intéressant, sans musique en fond sonore. C'est là qu'on mesure la force des textes. J'ai alors commencé à écrire avec mon copain Fabien, qui deviendra Grand Corps Malade. J'étais persuadé que le slam était forcément sérieux, alors que pas du tout. J'étais plus un déconneur et j'ai bifurqué vers le stand-up, mais cette forme d'humour me semblait surtout possible aux Etats-Unis. Il faut savoir que le stand-up est typiquement français, notamment avec la société du Caveau : le Caveau de la République, le Caveau de la Huchette... C'était du café-théâtre, mais ça n'a jamais été vendu comme du stand-up : Robert Lamoureux, Francis Blanche, Pierre Dac... Les Américains y sont mieux arrivés parce qu'ils sont bons en communication.
Vous avez donc vraiment découvert le stand-up aux Etats-Unis ?
S.A. : Je suis allé là-bas pour le pratiquer devant des Américains. C'était mon challenge. J'avais déjà fait du stand-up sur la scène française, mais on avait mal compris mon histoire entre la France et les Etats-Unis, avec le basket, l'université... Les médias ont focalisé sur le rebeu de banlieue, alors que c'était un Français à l'étranger. J'ai toujours eu beaucoup de chance là-bas. Je voulais jouer au basket, j'ai réussi, alors le spectacle était aussi possible. C'est un pays où l'on vous donne l'opportunité.
Qu'avez-vous appris là-bas ?
S.A. : C'est la France en dix fois plus dur. Déjà l'anglais n'est pas votre langue natale et vous êtes face à des gens qui paient pour rigoler. Si vous n'êtes pas drôle, ils vous le font sentir tout de suite. J'ai gardé ce que j'avais en français qui pouvait être compris par les Américains, sachant qu'ils nous ont laissés dans les années 50. Ils viennent tout juste de nous sauver de la Deuxième Guerre mondiale ! Il fallait créer des connections culturelles. Alors je leur parlais de la Louisiane, de Napoléon, de Lafayette, de tous les clichés sur "Voulez-vous coucher avec moi ce soir"... Ils s'intéressaient à mon parcours dans l'équipe de basket de UConn et mon accent leur faisait tendre l'oreille, juste ça c'était une victoire. Ici on dit qu'il y a beaucoup d'humoristes, mais là-bas ils le sont tous. Après, sur la technique et la rythmique, j'ai vu des gars qui étaient des tueurs. A partir de fin 2006, je faisais des allers-retours Paris-New York. J'alternais entre les comedy clubs et mon spectacle au Gymnase. Deux ou trois mois de pratique là-bas équivalaient à un an en France. Leur liberté d'expression m'a beaucoup apporté sur le plan créatif.
Cette touche américaine est-elle le secret de votre succès ?
S.A. : Non. Ça en fait partie mais c'est une somme de beaucoup de choses : l'environnement familial, les décisions que l'on prend à certains moments de la vie, ce qu'on fait sur scène, ce dont on parle et sous quel angle de vue. La différence entre tel ou tel humoriste se fait là. C'est comme dans le sport : il y a des gens talentueux, d'autres talentueux et bosseurs. Les bosseurs s'en sortent toujours mieux, je l'ai appris aux Etats-Unis, l'importance du stage time, le temps passé sur scène.
Comment travaillez-vous vos textes ? "A la table" ou surtout en situation, sur scène ?
S.A. : J'ai connu des périodes de "fonctionnariat scénique" : c'est à dire que vous montez sur scène sans rien tenter vraiment. Mais c'est lorsqu'on prend des risques qu'on s'amuse le plus. On fait un peu un métier "d'escroquerie" dans le sens où on donne au public l'illusion d'une spontanéité dans l'humour alors que c'est à 95% de l'écriture. Après, certains sont plus ou moins bons en impro. Et même dans les impros, les mecs ont des tiroirs.
LA MINUTE 3×3 : trois questions pour des réponses en trois mots !
Vos trois basketteurs favoris ?
Magic Johnson / Blake Griffin / Larry Bird
Les particularités américaines que vous adorez ?
L'enthousiasme de mytho / l'engouement pour le sport / le gigantisme
Trois secrets pour profiter de la vie ?
Le fameux RMB... [Rire, manger et... boire ?]
>> Réservez vos places pour voir Le Comte de Bouderbala sur Ticketac.com
Comment venir au République ?
Métro : République (lignes : 3, 5, 8, 9, 11)
Bus : Place de la République (Bus : 20, 56, 65, 75)
Parking : Alhambra, rue de Malte. Réservez votre parking sur Onepark.
Vélib' : Place de la République. Trouvez votre station ici.
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