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NORBERT DANS ONE-MAN-SHOW PATATE !
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Adresse
LA NOUVELLE EVE
Paris 75009 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
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LA NOUVELLE EVE
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Distribution NORBERT DANS ONE-MAN-SHOW PATATE !
- Norbert Tarayre : Comédien
NORBERT DANS ONE-MAN-SHOW PATATE ! - Avis des spectateurs (5)
Rédiger Un AvisCat 02 - 29/03/2015
Jeremy - 20/03/2015
Nico - 01/03/2015
Fred58 - 19/02/2015
VPS - 28/01/2015
Ticketac en parle
Ticketac : Entre votre nouvelle émission sur 6ter, « Commis d’office », l’ouverture de votre restaurant, le Saperlipopette en novembre dernier et la sortie de votre livre, Fou de cuisine, en février, vous avez plus que jamais le vent en poupe. Mais pourquoi un one-man-show ?
Norbert : Vous me posez deux questions, vous allez avoir deux réponses… Et même trois ! J’aime le danger. J’aime la remise en question. J’aime quand ce n’est pas facile. J’ai donc voulu monter un spectacle parlant de cuisine, en faisant de la cuisine, en faisant cuisiner les gens, en les cuisinant. Je souhaitais faire tout ça dans un théâtre, sans être comédien parce dès que je mets ma veste je me sens cuisinier. Je ne suis pas en tee-shirt ni seul sur scène. Le titre du spectacle est un peu trompeur et a peut-être effrayé les gens qui se sont dit : « encore un mec de la télé qui se prend pour un comique… » C’est pas du tout le cas. Je suis juste un cuisinier qui parle de cuisine. Je n’ai pris aucun cours de théâtre. Je suis moi, avec mes défauts : les « ouais », les « hein », des transitions mal faites… Comme dirait Arnaud Gidoin, mon auteur, c’est un spectacle OVNI. Je préviens les gens tout de suite lorsqu’ils entrent dans la salle : « Vous oubliez la Nouvelle Eve. Vous êtes dans une cuisine même si c'est assis sur une chaise. » Tout le monde participe d’une façon ou d’une autre parce qu’ils vont manger, goûter, juger. Les gens sont agréablement surpris parce qu’ils s’attendent tous à voir du Norbert… Le spectacle compte quatre ou cinq propos un peu olé olé, mais le texte est bien écrit et ça reste cadré.
Aussi bien dans vos émissions que sur scène, vous faites toujours preuve de beaucoup de pédagogie et impliquez systématiquement vos spectateurs qui ne le restent jamais bien longtemps. On vous sent animé par un vrai besoin de partage…
N. : C’est ce qui fait ma force. J’ai besoin des gens pour avancer. Ce qui est intéressant avec le public, c’est sa spontanéité.
… qui répond à votre propre spontanéité !
N. : Exactement, parce que rien n’est calculé. Je fête même les anniversaires quand j’y pense. Près de 200 personnes que vous ne connaissiez pas qui vous chantent votre anniversaire ! C’est d’autant plus fort à Paris, une grosse métropole où les gens s’ignorent. A la sortie dans le hall tout le monde se parle. J’aime ça.
Arnaud Gidoin a écrit le texte du spectacle. Quelle est votre marge de liberté une fois sur scène?
N. : Les gens ne se rendent pas compte qu’ils font 50% du spectacle. Donc il faut s’adapter chaque soir. J’ai un texte, oui, mais j’arrive de mieux en mieux à éviter le côté « récité ». Je viens toujours 1h30 avant le spectacle pour répéter. Il y a aussi beaucoup d’évolutions au jour le jour. J’enlève ce qui ne me plaît pas, je gomme ce qui pourrait paraître trop théâtral…
On peut dire que chaque représentation est différente en fin de compte.
N. : Ce n’est jamais vraiment le même spectacle parce que ce n’est jamais le même public. Il m’est arrivé de prendre les spectateurs en frontal parce je dis ce que je pense. Un comédien ne ferait jamais ça. Avec moi, c’est toujours en free style.
Certaines critiques vous reprochent un humour un peu trop trash. Que répondez-vous ?
N. : Il m’est arrivé de descendre dans la salle et de poser cette question : « Vous trouvez parfois que c’est un peu trash, mais dans l’intimité, quand vous êtes avec votre femme ou votre mari, vous vous lâchez ? Alors dites-vous juste que c’est un soir où on se lâche. Oubliez tout. » Je lis beaucoup les critiques et les blogs. Quand j’ai commencé, j’étais vraiment le dernier des derniers. Je reconnais que c’était mauvais. Je suis très exigeant avec moi-même. A partir de l’instant où vous ouvrez les portes, que ce soit d’un restaurant ou d’un théâtre, vous vous devez d’être bon. Je me suis battu, j’ai repris la mise en scène, j’ai suivi mon instinct et aujourd’hui je suis content. J’adore les critiques objectives, elles font avancer.
Ça ne vous manque pas de ne plus exercer au quotidien dans la cuisine d’un restaurant ?
N. : Si. J’ai justement le petit projet d’une table d’hôtes. J’attends le mois d’avril et la fin de la programmation du spectacle. Je vais prendre mon temps. Je vois bien une petite table d’hôtes où je cuisinerai devant les gens deux fois par semaine. J’en ai besoin. Je vais être honnête, je n’ai plus de lien avec la cuisine pro, mais j’assume toutes mes prestations. J’ai toujours beaucoup de curiosité pour les livres et les magazines de cuisine, pour tout ce qui se fait. Je ne pourrais pas en parler si j’avais totalement décroché. La cuisine coule dans mes veines.
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