THE WEATHER PIECES : CAROL ROBINSON, CHARLOTTE TESTU, SERGE TEYSSOT-GAY (Montreuil)

The Weather Pieces, un cycle de solos avec électronique inspiré par les modèles météorologiques, composé par Carol Robinson.

LES SI DOUX REDOUX 25’ (2015)
cor de basset
électronique stéréo fixe et mobile
Carol Robinson, cor de basset
Il existe parfois, pendant les rigueurs d’un hiver rude, des moments d’une douceur inattendue, des moments étrangement cléments. Cette pièce explore des discrètes modifications des champs de vibrations, permettant de passer de la sensation d’un froid statique et rigide, à un état plus chaud et souple, plus détendu. Grâce à un système de petits haut-parleurs sans fil introduits dans les habits de l’interprète, certains sons deviennent mobiles, se déplaçant et se combinant comme des brises subtiles. Ecrite pour le cor de basset, instrument rare au timbre particulièrement expressif.

BLACK ON GREEN 15’ (2015)
contrebasse
électronique en tri-phonie
Charlotte Testu, contrebasse
Faite sur mesure pour la contrebassiste Charlotte Testu, la pièce utilise un système MAX qui introduit des éléments aléatoires dans une longue progression musicale. Ma motivation est d’établir un processus réunissant deux énergies distinctes comme celles des manifestations atmosphériques qui en se combinant produisent les tornades, trombes marines ou tourbillons similaires. La contrebasse et la contrebassiste seront comme happées par une force impossible à résister, assimilées. Travailler avec des modèles météorologiques me donne la possibilité d’explorer d’autres formes, d’autres structures musicales, de passer directement à une expression d’énergie pure.

NACARAT 30’ (2015)
guitare électrique
électronique quadriphonique
Serge Teyssot-Gay, guitare électrique
Une couleur qu’on dit rouge-orange, rouge-jaune ou même rose. Une couleur imprécise, ou fluctuante, instable comme les forces qui tournent autour de nous, des forces puissantes ou douces. A partir d’une longue réflexion menée avec Serge Teyssot-Gay, guitariste au son si intriguant, est née une pièce qui a pris le nom de cette couleur si rare. D’une forme reconnaissable quoique jamais pareille, Nacarat est en évolution constante, tout comme la forme d’ouragan, qui l’a inspiré. L’interprète traverse une matière sonore d’une violence extrême, vers le calme absolu de l’œil, puis est de retour à travers une violence grandissante, tout en essayant d’exprimer ce qu’il ressent, ce qu’il voit.