LES BONNES (Théâtre de l'Atelier)

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THÉÂTRE DE L'ATELIER
Paris 75018 Localiser ce lieu

Ce spectacle n’est plus disponible

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Présentation

Comme l’a précisé Jean Genet, la pièce n’est pas un plaidoyer pour les domestiques. Il ne valorise ni la bourgeoisie ni la domesticité. Cette pièce est un grand jeu, cruel et drôle. Au lieu de la mettre en scène comme ça a toujours été fait, j’ai préféré en faire l’histoire de trois femmes différentes. Les employées de maison, Claire et Solange, je les ai voulues jeunes, redoutablement intelligentes et sensuelles, afin de mieux mettre en scène leur étouffement, leur révolte, leur insatiable besoin d’amour et d’acceptation. Au sortir de l’enfance et par la mise en œuvre d’un rituel conduisant à la mort, elles nous questionnent sur leur identité.

Distribution LES BONNES (Théâtre de l'Atelier)

Lolita Chammah : Acteur

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LES BONNES (Théâtre de l'Atelier) - Avis presse

Ecrit en 1946, le texte n’a rien perdu de sa force et de son actualité. Il nous donne à voir la perversité des rapports entre une patronne et ses deux bonnes (deux sœurs). Celles-ci, tiraillées entre l’admiration et la haine pour Madame (superbe Christine Brüchner), se nourrissent de jeux de rôles cruels à l’issue tragique. Dans cette version, les deux sœurs ont une jeunesse insolente et sensuelle. On peut certainement jouer ces rôles à tout âge et la fraîcheur des interprètes ajoute une touche intéressante. Il manque toutefois aux deux jeunes comédiennes un peu de maturité, pour donner du relief à leur folie schizophrène et destructrice et pour ne pas rendre trop lisse ce texte si cinglant.

AU-THEATRE

“Les Bonnes”, de Jean Genet, bénéficient cette saison de trois mises en scène différentes. Celle que signe Sylvie Busnel est claire, précise et donne bien à comprendre le procédé de dédoublement, les rêves que s'inventent les deux sœurs, ces deux domestiques qui décident de tuer Madame pour se venger de ce qu'elle leur fait subir. On retrouve dans la mise en scène l'univers du dramaturge, riche de rituels, de jeux, de travestissements. Jean Genet avait été inspiré par le crime des sœurs Papin, tout comme Claude Chabrol pour "La Cérémonie". Si Lolita Chammah (Claire) tend à surjouer, Prune Beuchat compose une Solange rugueuse avec une vraie violence intérieure. Christine Brücher est une Madame très classe, à l'inconscience paternaliste blessante. <b>Sylviane Bernard-Gresh</b>

TELERAMA

Claire et Solange, domestiques de Madame, voudraient bien tuer leur maîtresse... Encore une mise en scène de la célèbre pièce de Genet. Sylvie Busnel sent assez bien ce qu'il y a de trouble, de dérangeant dans cette oeuvre sulfureuse, mais ses deux comédiennes sont trop appliquées pour convaincre. Seule l'arrivée de Madame - Christine Brüchner est excellente - vous sort de la léthargie ambiante. <b>Jean-Luc Jeener</b>

FIGAROSCOPE

THÉÂTRE DE L'ATELIER

1 PLACE CHARLES DULLIN
75018 Paris

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