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L'ANNEE DE LA PENSEE MAGIQUE

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Présentation

"La vie change vite. La vie change en un instant. On s’apprête à diner et la vie telle qu’on la connaît s’arrête." Joan connaît les mots et aime les idées. C’est son travail, son quotidien, celui qu’elle partageait avec John son mari, écrivain lui aussi. Lorsque John s’écroule sur la table de la salle à manger un soir de décembre 2003, victime d’une crise cardiaque, c’est à l’écriture qu’elle s’accroche pour essayer de comprendre l’incompréhensible, de rendre supportable l’insupportable, de continuer à vivre quand ceux qu’on aime le plus au monde vous ont quittés. Elle nous entraîne dans son "année de la pensée magique", tragique et drôle, au cours de laquelle elle revisite sa vie avec passion et sans complaisance. Un récit intime et fulgurant qui nous renvoie irrémédiablement à nous-mêmes, à nos peurs les plus insondables et à l’instinct de survie qui est en chacun de nous.
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L'ANNEE DE LA PENSEE MAGIQUE - Avis presse

Adapté par elle-même pour le théâtre, ce récit de l'Américaine Joan Didion est lourd d'une tragédie profonde. Mais c'est la vie, la vitalité qui intéressent Fanny Ardant, interprète frémissante. Thierry Klifa, qui signe la mise en scène, la laisse un peu flotter. Et le micro est un écran. Dommage. <b>Armelle Héliot</b>
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FIGAROSCOPE

Joan Didion, une intellectuelle américaine de renom, écrit ce texte en 2005, après la mort brutale de son mari. Deux ans plus tard, elle l’adapte pour le théâtre et pour Vanessa Redgrave. Pour conjurer la mort, celle de l’époux mais aussi celle de sa fille, pour tenir tête à l’implacable, pour garder le cap, elle explique comment elle a recours à la “pensée magique” (“si je fais ça, il ressuscitera”, “si je ne vais pas là, elle va peut-être guérir”) et manque de basculer dans la folie. Dès qu’elle entre en scène, Fanny Ardant capte son public et maintient la tension durant tout le spectacle. Elle s’adresse aux spectateurs à voix nue, sans affectation, dans une confession chuchotée. De temps en temps, elle marche et l’on entend ses talons dans un silence qui fait entendre le vide auquel elle doit faire face. C’est poignant. <b>Sylviane Bernard-Gresh</b>
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TELERAMA

Le 30 décembre 2003, Joan Didion, écrivaine, journaliste et scénariste américaine, perd son mari, victime d'une crise cardiaque. A cette époque, leur fille unique est plongée dans le coma. Elle en sortira pour assister aux funérailles de son père, mais après de nouvelles complications, elle s'éteindra dix-huit mois plus tard, au moment même où est publiée "L'année de la pensée magique", récit dans lequel sa mère revient sur la cruelle expérience de l'absence définitive de son mari. Joan Didion choisira elle-même, quelque temps après cette parution, d'en écrire l'adaptation théâtrale dans laquelle elle abordera aussi l'épreuve de la mort de sa fille. Les souvenirs de leur vie commune affluent. L'auteure s'y berce, s'y perd, tente de se ressaisir par moments, abdique à d'autres. Paradoxalement, dans cette double descente au cœur du deuil et de la souffrance, Joan Didion ne se laisse jamais aller au pathos ou à l'apitoiement. Plus qu'aux sentiments, c'est aux faits qu'elle s'accroche. Il s'agit pour elle de se regarder vivre le grand bouleversement de la mort dans la vie, de comprendre l'incompréhensible et de tenir à distance cette pensée magique qui déforme le réel, nie la mort et cherche à affirmer la réversibilité du temps. La mise en scène de Thierry Klifa, sa première au théâtre, est d'une belle justesse. On devine tout son attachement et le soin qu'il a apporté au projet. Les lumières très travaillées de Julien Hirsch et la musique du brillant Alex Beaupain contribuent aussi grandement à l'élégance du spectacle. Et puis, bien sûr, il y a Fanny Ardant… C'est elle que Klifa a choisie pour faire résonner le combat pour la vie de Joan Didion. La comédienne joue sa partition avec une sobriété et une pudeur qui laissent apparaître toute la beauté, la profondeur et la force du texte. Dits sur le ton de la confidence, ces mots transpercent et font frissonner d'émoi. Dans ce tourment fort de violence, Fanny Ardant, en permanence au bord d'un précipice, semble fournir un ultime effort pour ne pas se laisser sombrer dans un abîme. Mais c'est elle qui, au final, nous emporte comme une vague... Bouleversante et déchirante comme une sonate de Schubert. <b>Dimitri Denorme</b>
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PARISCOPE

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THÉÂTRE DE L'ATELIER

1 PLACE CHARLES DULLIN
75018 Paris

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MÉTRO
Ligne 2 : Stations Anvers ou Pigalle
Ligne 12 : Stations Abbesses ou Pigalle

BUS
Ligne 54 : Anvers / Sacré-Coeur

PARKING
Parking Montmartre : 5 rue Dancourt, 75009 Paris
Parking Anvers : 41 bd de Rochechouart, 75009 Paris
Parking Clauzel : 20 rue Clauzel, 75009 Paris

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