BATSHEVA DANCE COMPANY

Dans le cadre de la saison France - Israël 2018, sur des chorégraphies de Ohad Naharin, découvrez deux pièces exceptionnelles de la Batsheva Dance Company : Venezuela et Mamootot.

MAMOOTOT (11 et 12 octobre 2018)

La Batsheva Dance Company présente Mamootot (« mammouth » en hébreu), une pièce intime devenue, depuis sa création en 2003, un classique de la troupe.

Ohad Naharin et sa Batsheva Dance Company continuent d’explorer le mouvement, de repenser la gestuelle, de surprendre le public. Mamootot est la preuve vivante de ce travail novateur. Présentée dans la salle Firmin Gémier, au milieu des spectateurs installés sur les quatre côtés de la scène, la pièce permet ainsi d’être au plus proche des corps. Le geste, ici, semble être celui d’un adulte discipliné, puis l’instant d’après, articulé comme celui d’un robot.

Dans cette approche, Ohad Naharin développe des trésors d’inventivité, jouant sur la souplesse de l’artiste comme sur la versatilité du danseur. « Par son humour, son émotion, ce rapport entre le public et les interprètes, sa structure, Mamootot me permet d’atteindre des zones qui m’étaient jusqu’ici inconnues », témoigne le chorégraphe. Remonté en 2014 pour le cinquantième anniversaire de la Batsheva, cet objet chorégraphique ne cesse de séduire.

L’intimité ainsi révélée porte la danse à des sommets d’émotion.

---

VENEZUELA (du 17 au 21 octobre 2018)

Dernier opus d’Ohad Naharin, Venezuela démontre l’engagement de la Batsheva Dance Company : créativité, musicalité et passion sont les moteurs de la troupe.Venezuela promet un voyage fascinant.

Dans Venezuela, créé en 2017, Ohad Naharin et ses danseurs explorent le dialogue tout autant que le conflit entre le mouvement et sa signification. Leurs armes ? Cette danse à l’énergie palpable qui abonde de sauts et d’ensembles, de corps secoués de soubresauts, de portés à bras-le-corps. Fidèle à son goût éclectique, Ohad Naharin a donné carte blanche à Maxim Waratt pour imaginer une bande-son comme un voyage entre les cultures. Des chants grégoriens, du rap (The Notorious B.I.G.) ou du rock (Rage Against the Machine) rythment le spectacle. L’urgence de cette gestuelle, les volte-face des interprètes qui passent en quelques secondes de la douceur à la virtuosité endiablée font de Venezuela une pièce à message.

Ohad Naharin croit encore que le vivre ensemble est possible. Le plateau du théâtre devient sa tribune : mais pas de longs discours ici, juste la force et la générosité d’une compagnie plurielle. La danse a ce pouvoir, semble dire le chorégraphe, de réunir public et interprètes dans une même communion. L’art en mouvement.