CANNIBALE + VILLEJUIF UNDERGROUND EN 1ERE PARTIE (Ris Orangis)

Après avoir croisé le fer dans de nombreux groupes plus ou moins obscurs, les cinq quadras normands ont suffisamment roulé leur bosse pour réussir une alchimie aussi surprenante qu’idéale au sein de Cannibale : un rock psyché à l’orge obsédant façon Ray Manzarek des Doors, allié à un groove tantôt afro, tantôt krautrock, tantôt calé sur les grands espaces d’Ennio Morricone. Cannibale, ça croque et on en reprend.
Album : No Mercy for Love (Born Bad Records, 2017)
 
C’est l’histoire pas banale d’un chanteur australien culte atterri à Villejuif où il tombe sur trois musiciens et monte Le Villejuif Underground. Leur formule lo-fi (chant, guitare, basse et électro bon marché) évoque une sorte de Sleaford Mods latin, comme déviant de son axe punk pour de grands moments de poésie. Certains pensent qu’on tient là le grand groupe français indé du moment et on n’est pas loin de les croire.
EP : Heavy Black Matter (Born Bad Records, 2017) A savoir :
Les enfants de -3 ans ne sont pas admis en salle