CENDRILLON

Sandra demanda à son père de lui acheter une montre. La plus grosse possible. Equipée d’une sonnerie comme un réveil. Pour contrôler le temps…

Cendrillon de Pommerat, c’est une mélodie grinçante, une caresse piquante, un conte de fée moderne, innocent et cruel à la fois. «Tant que tu penseras à moi tout le temps sans jamais m’oublier… je resterai en vie quelque part.» Ce sont les derniers mots que Sandra, cette très jeune fille à l’imagination débordante, croira entendre de sa mère mourante. Mais vous savez, les mots ont plusieurs sens. Parfois, ils se ressemblent tellement qu’on peut les confondre.
Une belle-mère tyrannique, deux méchantes belles-sœurs, un père qui fume trop, une maison en verre et une marraine la bonne fée qui rate un peu trop souvent ses tours de magie, Sandra évoluera tant bien que mal dans ce sacré bazar, accablée de tâches ménagères, son gros réveil toujours auprès d’elle pour lui rappeler de penser à sa mère. Et un beau jour, un bal, organisé par le roi en l’honneur de l’anniversaire du prince… 

Un enchaînement de malentendus et des personnages hauts en couleurs. Cendrillon, c’est une mélodie grinçante, la nôtre.