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DISSIDENT, IL VA SANS DIRE

Présentation

1978. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. La mère, dit avec hésitation, ardeur, délicatesse et discrétion le discours « des parents ».

Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.

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Ce spectacle n’est plus disponible

Distribution

  • Michel Vinaver : Auteur
  • Hugo Givort : Metteur en scène
  • Judith d’Aleazzo : Comédien
  • Pablo Cherrey-Iturralde : Comédien
  • Hugo Givort : Scènographe
  • Dominique Bourde : Costumier
  • Xavier Lazarini : Concepteur lumière

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DISSIDENT, IL VA SANS DIRE - Avis presse

TT –  Qu’il est osé de s’emparer d’un tel texte pour une première mise en scène. À travers douze fragments, Michel Vinaver tisse la relation ambiguë d’une mère et d’un fils aux prises, dans la France de la fin des années 1970, à de multiples transformations politiques et sociales qui viennent influer leurs propres bouleversements intimes. Concepteur d’un geste de mise en scène prometteur, Hugo Givort a bien compris qu’aucune tirade, qu’aucun mot n’était laissé au hasard par Vinaver dans cette histoire d’émancipation filiale. Vincent Bouquet 
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TELERAMA

Bien dirigé, bien mené, bonnes accélérations, silences, suspens. Elle nous ferait croire à une lassitude certaine. Elle parle un peu haut. Elle donne le sentiment de sa solitude profonde. C’est Judith d’Aleazzo. Il est vif, nerveux, très juste dans toutes ses intonations et les couleurs très changeantes de ses humeurs : Pablo Cherrey-Iturralde est idéal. A écouter, déguster, en se laissant envahir par l’humanité de cette situation datée (oui, cela parle aussi des années 70) et éternelle. Du très beau théâtre, humain, profond, non sans esprit. Armelle Héliot
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LE JOURNAL D'AMELIE HELIOT

Hugo Givort s’approprie hardiment mais habilement le texte de Michel Vinaver. À l'Artistic Théâtre, la pièce de Michel Vinaver parle avec sérieux d'une relation parentale sur fond de crise sociale. Nathalie Simon
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LE FIGARO

Cette très courte pièce écrite par Michel Vinaver en 1976 parle d’un monde en ébullition. Celui des années post 68. Dissident, il va sans dire, dérange comme il se doit. Sans morale assénée, sans discours, mais en partant de l’infiniment petit, dissimulé dans un petit logement, dans une petite ville, pour regarder plus loin, ailleurs… Hugo Givort, dont c’est la première mise en scène, a bien compris le message.Dans le rôle du garçon, Pablo Cherrey-Iturralde est juste, sec et nerveux comme il se doit, emporté et rêveur à la fois. Judith d’Aleazzo est une mère courageuse. Gérald Rossi
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L'HUMANITE

Il signe une première mise en scène des plus réussies, montrant brillamment l’intemporalité du magnifique texte de Michel Vinaver. Les vidéos projetées durant le spectacle rappellent l’époque, ouvrent sur l’extérieur, sur ce monde qui nous entoure et nous façonne. Subtilement utilisées et distillées judicieusement, elles se fondent dans la narration. C’était hier, mais cela peut être aujourd’hui. Un spectacle à découvrir de toute urgence.  Marie-Céline Nivière 
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L'OEIL D'OLIVIER

J’ai retrouvé avec une pointe de nostalgie la musique, la révolte, cette sorte de fascination, l’ambiance de cette époque recréée par Hugo Givort qui signe la mise en scène et l’univers scénique. Le texte de Michel Vinaver dessine petit à petit un cocon de tendresse passionnée au milieu d’une tempête qui gronde. C’est court : on aurait volontiers pris un peu plus de ce rythme bondissant qui emporte. Guillaume d’Azemar de Fabrègues 
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JE N'AI QU'UNE VIE

Pour sa première mise en scène, Hugo Givort s’attaque à cette relation qui se distend sous nos yeux et lui crée un écrin simple et non moins efficace.  La tension envahit rapidement l’espace. Judith d’Aleazzo et Pablo Cherrey-Iturralde révèlent leur complicité et parviennent à créer une collision entre leur deux personnages, oscillant entre tendresse et défiance. Les deux comédiens se glissent à merveille dans leur rôle, donnant chair à cette histoire du quotidien ayant toute sa place sur la scène d’un théâtre. Kilian Orain
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