Chargement ...
MALANDAIN BALLET BIARRITZ : LA PASTORALE
A SCEAUX
Informations
-
Adresse
LES GEMEAUX / SCENE NATIONALE
Sceaux 92330 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
-
Adresse
LES GEMEAUX / SCENE NATIONALE
Sceaux 92330 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
Présentation
Rappelons que très souvent la principale source d’inspiration de Thierry Malandain est la musique ; la chorégraphie découlant directement des intentions du compositeur, des émotions et des sentiments ressentis lors de l’écoute. Ce faisant, Malandain met un point d’honneur à demeurer le plus fidèle possible aux œuvres musicales, à leur construction et limite le recours à des artifices.
Il s’agit naturellement de la 6ème Symphonie de Ludwig van Beethoven dont on connaît l'épigraphe : « Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive ». Traduisant l'amour ardent du compositeur pour la nature : « Je suis si heureux quand une fois je puis errer à travers les bois, les taillis, les arbres, les rochers ! Pas un homme ne peut aimer la campagne autant que moi ». Hormis le chant des oiseaux et l'orage, la Symphonie Pastorale exprime en effet le sentiment plus qu'elle n'imite les choses. Empreinte de sérénité et foncièrement idéaliste, on peut y voir en filigrane les sentiers fleuris de la pastorale antique, l’innocence des premiers temps. Ou bien encore, planant comme une auréole, les poussières sacrées d'Athènes, cité vénérée d’âge en âge par les poètes et les artistes pour avoir créé la Beauté. Composée en même temps que la 5ème Symphonie, qui montrait la lutte de l’homme avec son destin, en abandonnant ses états d'âme à la nature, Beethoven ressuscite à nos yeux l’Arcadie de l’âge d’or : « terre de bergers où l'on vivait heureux d'amour ». Alors que l’air est lourd autour de nous, que le monde étouffe faisant comme si tout allait bien à l’exemple de Beethoven, qui dans l’accablement le plus complet nota dans ses Carnets intimes : « Par la force des charmes et l'harmonie céleste, j'apporterai aux hommes des rêves de douceur. Par la puissance d'un amour infini et merveilleux, je rendrai leurs vies semblables au printemps ». Couplée à la Cantate op. 112, intitulée : Mer calme et heureux voyage et à quelques motifs des Ruines d’Athènes, dans les pas d’un compagnon errant, notre Pastorale invoquera l’antiquité hellénique, comme lieu de nostalgie et de ressource, de la douleur d’un désir sans fin au royaume spirituel de l’infini.
Thierry Malandain
Voir plus
Il s’agit naturellement de la 6ème Symphonie de Ludwig van Beethoven dont on connaît l'épigraphe : « Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive ». Traduisant l'amour ardent du compositeur pour la nature : « Je suis si heureux quand une fois je puis errer à travers les bois, les taillis, les arbres, les rochers ! Pas un homme ne peut aimer la campagne autant que moi ». Hormis le chant des oiseaux et l'orage, la Symphonie Pastorale exprime en effet le sentiment plus qu'elle n'imite les choses. Empreinte de sérénité et foncièrement idéaliste, on peut y voir en filigrane les sentiers fleuris de la pastorale antique, l’innocence des premiers temps. Ou bien encore, planant comme une auréole, les poussières sacrées d'Athènes, cité vénérée d’âge en âge par les poètes et les artistes pour avoir créé la Beauté. Composée en même temps que la 5ème Symphonie, qui montrait la lutte de l’homme avec son destin, en abandonnant ses états d'âme à la nature, Beethoven ressuscite à nos yeux l’Arcadie de l’âge d’or : « terre de bergers où l'on vivait heureux d'amour ». Alors que l’air est lourd autour de nous, que le monde étouffe faisant comme si tout allait bien à l’exemple de Beethoven, qui dans l’accablement le plus complet nota dans ses Carnets intimes : « Par la force des charmes et l'harmonie céleste, j'apporterai aux hommes des rêves de douceur. Par la puissance d'un amour infini et merveilleux, je rendrai leurs vies semblables au printemps ». Couplée à la Cantate op. 112, intitulée : Mer calme et heureux voyage et à quelques motifs des Ruines d’Athènes, dans les pas d’un compagnon errant, notre Pastorale invoquera l’antiquité hellénique, comme lieu de nostalgie et de ressource, de la douleur d’un désir sans fin au royaume spirituel de l’infini.
Thierry Malandain
Photos & Vidéos
Distribution MALANDAIN BALLET BIARRITZ : LA PASTORALE
- Ludwig van Beethoven : Compositeur
MALANDAIN BALLET BIARRITZ : LA PASTORALE - Avis des spectateurs (0)
Rédiger Un Avis
PAR LE RER – Ligne B, Direction Robinson,
Saint-Rémy-lès-Chevreuse ou Massy-Palaiseau. Station : Bourg-la-Reine.
Prendre la sortie n°3, vers la rue des Blagis. Cinq minutes de marche à pied et vous arrivez aux Gémeaux.
PAR LA ROUTE – Porte d’Orléans, Nationale 20, direction Orléans. À Bourg-la-Reine
(à hauteur de la station RER), tourner à droite et prendre la rue des Blagis (qui passe sous les voies).
PAR LE BUS – Porte d’Orléans, bus 188 : Georges Clemenceau, Sceaux
Assurance remboursement
Places sur plan
Service client
Paiement sécurisé