Si vous souhaitez une pièce digne des années 70, où humour gras, réflexions problématiques et jeu grotesque se succèdent, vous êtes au bon endroit. Pour entendre parler de la "date limite de consommation" des femmes (mais les hommes, eux, se "bonifient" avec le temps), qui "prennent cher, et tout dans les hanches"; parler de l'homosexualité comme un problème dont il faut "guérir"; considérer que "TOUS les hommes se tapent leur assistante, c'est bien normal", et autre cliché vulgaire à l'origine de souffrances pour beaucoup, la pièce remplit toutes les cases. Une "Cindy de 24 ans" obligée de repartir avec un nonagénaire épuisé par sa femme "démente et EN PLUS sénile" et autres situations pathétiques. La salle a un avis unanime, les moins de 40 ans étaient tous outrés. Mais quelques rires absurdes et sans doute accrochés à cette France d'un autre temps se font entendre de manière excessive, au point où l'on se demande si l'on assiste au même spectacle. Spectacle pathétique, d'auteurs qui n'ont rien su écrire de subtil et versent dans le grotesque et l'humiliation.
Ajouté à cela un théâtre où l'on est reçu par deux personnes extrêmement désagréables qui ont irrité toute la salle (et oui, en 2024 un billet électronique n'est pas un vrai billet), un placement libre sur des banquettes sales et inconfortables au possible, qu'il faut replacer en partant; il s'agit du pire spectacle qu'il m'ait été donné de voir. Je ne comprends pas ce succès,.
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