Belle découverte ! Elle nous ballade tellement d'une période de la vie à l'autre qu'au moment des saluts, lorsqu'elle se présente à nous sans incarner le bébé, l'ado, la femme mûre ou la vieille, on est dans l'incapacité de lui donner un âge. J'adore l'idée qu'au premier stade de la vie, la personne nait avec une compréhension du monde totale. Et que cette acuité s'évapore au fur et à mesure que l'enfant s'interactive avec les grandes personnes.
Emma : Le prisme du spectacle est indubitablement féminin, et le masculin n'est évoqué qu'au travers de l'image du père, de Jean-Philippe, le copain de la crêche, et de son mari.
Quelle que soit la période de sa vie, Emma est désabusée. Aucun optimisme, aucun espoir sur ce que la vie nous réserve ne nous est proposé. Cela fait écho avec nos propres constats, nos propres désillusions mais c'est présenté avec ce mélange subtil de dérision et de poésie tout à fait délectable.
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