Place Saint AMBROISE, l'église fière dresse sa façade de pierre, en sortant du métro j'empreinte la Rue de la FOLIE Méricourt, au 6 une énorme porte cochère, une cour intérieure à ciel ouvert, un long couloir avec partout des plantes vertes qui s'amusent avec un rayon de soleil. Le Théâtre se trouve dans une ancienne et vieille USINE, voilà une grande baie vitrée, à l'intérieur des fauteuils rouges à l'usure certaine, au mur de la peinture rouge, avec des rideaux rouges encore et puis contre un mur un piano droit. DIMACHE 14 AVRIL 2024, 19 H, extinction des portables, la porte est ouverte sur un autre MONDE, celui de la Théâtralité. DES GRADINS, la présence des spectateurs, un instant de silence et du noir. La Comédienne entre en Scène, coup de projecteur, GROS PLAN. Démarre alors la PERFORMANCE de Madame Nina KARACOOSTA pendant pratiquement 1H 30, dans le rôle de GELSOMINA, cette BRINDILLE pleine d'ESPRIT, parfois fleur aux mille parfums de nos enfances perdues, ces jeux naïfs et incertains, par le VERBE caracolant, par son activité sur scène, par ci, par-là, à gauche, à droite, au centre, sans cesse dans le déplacement, avec de la violence, de la rudesse, de la rêverie, de la poésie, des larmes, de l'HUMOUR et une FORME d'AMOUR aussi. ELLE est GELSOMINA, surtout dans son face Caméra SANS Caméra, avec le PUBLIC comme seul témoin, dans ce combat DANTESQUE, ELLE TRIOMPHE par son Humanité, son regard ne mentant pas, c'est comme les PORTRAITS DE MODIGLIANI, ou il n'y a plus ...
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