Une vérité et un mensonge dans ce spectacle.
La vérité, le titre : « Anesthésie générale ». Que de longueurs (3h30 !), de digressions sans finalité, de banalités du café du commerce (les médias nous mentent, les experts n’en sont pas, l’industrie pharmaceutique nous fait les poches, les pouvoirs sont complices). Heureusement, de temps en temps, un coup de gueule nous réveille. Malheureusement, ce coup de gueule est souvent une expression d’un La Tourette qu’il n’assume pas, mais dont il est fier. Au point de nous raconter l’anecdote de Limoges : A une octogénaire, qui lui reprochait de jouer avec les peurs des spectateurs (et le mot est faible. Au nom de l’humour, que ne nous oblige-t-il pas à accepter !), il se vante d’avoir répondu : Mais je t’encule, la vieille ! Très représentatif du niveau de ses arguments…
Jérémy Ferrari a pris le melon, il est venu nous parler de lui, de ses problèmes qu’il n’a visiblement pas surmontés. Le jour où il coupera tout ça de ses spectacles, on aura droit à un show drôle de 1h30. C’est pour ça que j’étais venu le voir.
Le mensonge : Il termine sur « Je m’appelle Jérémy Ferrari, je suis humoriste ». Pas sur ce coup-là.
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