Le lien : liaison dangereuse
Elle est bien compliquée, cette relation entre une mère et sa progéniture, que tout ou presque oppose hormis, bien sûr, l'amour qu'ils se portent mutuellement, ce cordon qui est rapidement coupé mais jamais rompu.
Deux femmes exceptionnelles, Catherine Hiegel et Marie-Christine Danède, font preuve d'un regard respectivement maternel et amical, pour mettre en évidence et commenter une panoplie de sentiments contradictoires qui vont des déchirements aux rapprochements.
Pierre Palmade se voit confier le rôle particulièrement ingrat du fiston qui l'est tout autant, ne sachant exprimer avec tact ce qu'il conserve depuis si longtemps sur le cœur. Au-delà de la difficulté à incarner une personnalité si complexe, c'est aussi avec un certain malaise qu'il entre dans la peau du personnage, comme s'il avait peut-être des regrets à avoir accepté une telle mission.
Beaucoup de femmes sortent de la salle en attestant la véracité des scènes qu'elles semblent avoir vécu elles-mêmes, néanmoins le climat général n'est pas toujours des plus agréables. La chute, quant à elle, se veut inspirante mais ne fait pas dans l'originalité, comme le remarque une autre partie du public.
Incontestablement, le lien ne tient qu'à un fil(s)...
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