Hommage à un concert-hommage
Au-delà de toutes les attentes possibles, Serge Lama investit la Salle Pleyel avec un bel orchestre dont un quatuor à cordes qui magnifie les airs, des choristes, un superbe jeu de lumières, de grands écrans... et bien entendu un répertoire original, composé de nouvelles chansons que certains découvrent avec plaisir, et d'anciennes que l'on réécoute avec nostalgie. Il faut dire que l'auteur de textes joue beaucoup avec nos émotions, en faisant défiler derrière lui les portraits des chanteurs qui l'ont inspiré, évoquant à plusieurs reprises son père qui lui manque, rendant grâce à ses musiciens, à ses techniciens et aux artistes qui lui ont écrit les notes qu'il fredonne, parmi lesquels Obispo, Cabrel, Maé, Calogero, etc., dont on reconnaît rapidement la patte.
Cet homme semble bon, profondément humain, il a vieilli, certes, mais son public est toujours là et, lui aussi, lui rend hommage par une standing ovation aussi généreuse que Serge l'a été durant deux heures.
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