Ce dîner d'adieu...ne restera pas impérissable
J'aurais sans doute ajouté une étoile si j'avais eu le plaisir de voir Audrey Fleurot, mais personne, même la caissière n'a pas pu nous dire la raison de son départ. Je lui ai pourtant soufflé une raison honnête "partie sur un tournage ?", perche qu'elle n'a pas saisie. J'en déduis qu'elle en a eu assez de jouer les utilités dans cette pièce écrite sur une histoire d'amitié, masculine. Elle n'est pas concernée par l'histoire, pas plus que l'autre femme, absente, mais qui est moquée tout au long du spectacle. Un spectacle pour hommes donc, avec toutes ses exubérances et jeux de slips. les acteurs surjouent mais la caricature est déjà dans le texte. La courageuse remplaçante d'Audrey Fleurot est encore en décalage avec ses partenaires par un ton trop boulevardier, haut perché. Le monologue d'Eric Elmosnino s'étire en longueur tant il en profite comme d'un morceau de bravoure ; ce soir-là il a cabotiné à force de se baigner dedans. Guillaume de Toncquédec reste touchant, bien qu'on l'oblige aussi à en faire des caisses. Le contenu de la pièce reste trop mince pour nous passionner. Pièce écrite trop vite après le succès du prénom ? Comme je regrette qu'Audrey Fleurot ne nous ait pas attendus pour se sauver, mais comme je la comprends.
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